Intéressante colonne sur vox-eu d'Hassan et Ottaviano (2013) sur l'Italie. Les auteurs étudient le déclin de la productivité italienne. Voir le graphique suivant qui offre une comparaison avec la France et l'Allemagne dans le secteur industriel.
Alors que l'Italie possédait un avantage en terme de productivité (qui augmente fortement avec la dévaluation de la lire (sortie du SME) entre 1992 et 1995), elle est rattrapée puis dépassée par l'Allemagne et dans une moindre mesure par la France.
Ce déclin est-il lié à la rigidité du marché du travail italien? Compte tenu du graphique suivant, il semble que l'Italie ait énormément flexibilisé son marché du travail. D'après ce graphique, c'est la France qui aurait dû connaitre une chute de la productivité et non l'Italie.
Pour Hassan et Ottaviano (2013) les problèmes de l'économie italienne résident dans une mauvaise allocation des facteurs entre secteurs (ces temps-ci beaucoup d'études ont privilégié cette piste, voir par exemple cette explication pour les difficultés du Portugal). L'investissement par exemple semble avoir été tourné vers des secteurs à faible productivité (à contrario de l'Allemagne, voir graphique ci-dessous).
Pour les auteurs cette mauvaise allocation des ressources aurait été aggravée par un sous-investissement dans les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) ainsi que par un mauvais management au sein des firmes.
Alors que l'Italie possédait un avantage en terme de productivité (qui augmente fortement avec la dévaluation de la lire (sortie du SME) entre 1992 et 1995), elle est rattrapée puis dépassée par l'Allemagne et dans une moindre mesure par la France.
Ce déclin est-il lié à la rigidité du marché du travail italien? Compte tenu du graphique suivant, il semble que l'Italie ait énormément flexibilisé son marché du travail. D'après ce graphique, c'est la France qui aurait dû connaitre une chute de la productivité et non l'Italie.
Pour Hassan et Ottaviano (2013) les problèmes de l'économie italienne résident dans une mauvaise allocation des facteurs entre secteurs (ces temps-ci beaucoup d'études ont privilégié cette piste, voir par exemple cette explication pour les difficultés du Portugal). L'investissement par exemple semble avoir été tourné vers des secteurs à faible productivité (à contrario de l'Allemagne, voir graphique ci-dessous).
Pour les auteurs cette mauvaise allocation des ressources aurait été aggravée par un sous-investissement dans les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) ainsi que par un mauvais management au sein des firmes.
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